Suivant l’information obtenue par nos confrères de lesoir.be, la SABAM (Société Belge des Auteurs,Compositeurs et Editeurs) a le vif souhait de partager avec les fournisseurs d’accès à Internet, les gains obtenus que rapporte la circulation d’oeuvres protégées sur le web.
Le constat semble être bien tiré par le secteur, la vente de musique a diminué de [...]
Suivant l’information obtenue par nos confrères de lesoir.be, la SABAM (Société Belge des Auteurs,Compositeurs et Editeurs) a le vif souhait de partager avec les fournisseurs d’accès à Internet, les gains obtenus que rapporte la circulation d’oeuvres protégées sur le web.
Le constat semble être bien tiré par le secteur, la vente de musique a diminué de plus e la moitié de son chiffre d’affaire. D’après la société oeuvrant pour la protection des droits d’auteurs, les revenus obtenus par les fournisseurs d’accès, n’ont pas suffit à compenser cette perte.
« Il ne s’agit pas d’une destruction de marché pour les ventes de CD et de DVD musicaux mais d’un transfert, vers le marché des fournisseurs d’accès à l’internet. Ils en tirent un profit énorme et font activement la promotion de leur haut débit, en mettant en valeur la rapidité et les volumes de téléchargement. Sans l’autorisation des auteurs et sans leur verser de droits », indique le directeur général de la Sabam, Christophe Depreter.
La Sabam a le souhait de voir instaurer une « gestion collective obligatoire » dans le but de faire payer les exploitants de contenus protégés sur le net qui profitent directement ou indirectement de l’échange d’oeuvres musicales.
« Il ne s’agit pas de restreindre les droits des internautes mais de répartir les revenus qu’ils engendrent de façon plus équilibrée », conclut M. Depreter. La Sabam veut donc aller chercher l’argent chez ceux que l’internet a enrichis : les fournisseurs d’accès et les plates-formes musicales interactives.
On en discute sur le forum.
[ lesoir.be ]
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